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L'avenir de l'épargne selon les Millennials et Gen Z

Autonomes, exigeants et connectés : les jeunes bousculent les modèles de l’épargne patrimoniale.
 

Ils n’ont pas encore 35 ans, mais s’imposent déjà comme les prescripteurs de demain. Plus connectés, plus critiques, plus indépendants : les Millennials et la Gen Z rebattent les cartes de la gestion financière personnelle. Une étude OpinionWay pour Advenis, menée en mars 2025, éclaire leur rapport à l’épargne, fait de lucidité, d’attentes fortes… et d’aspiration à reprendre le contrôle.
 

Des attentes radicalement nouvelles Contrairement aux idées reçues, les jeunes Français n’épargnent pas moins que leurs aînés. Mais ils le font différemment. D’après l’étude, un sur deux se sent capable de gérer son épargne seul en ligne, et un tiers épargne déjà en vue de la retraite. Ce chiffre grimpe même chez les moins de 35 ans, preuve d’une conscience financière précoce — sans doute dopée par l’incertitude ambiante : inflation, précarité de l’emploi, incertitudes sur les retraites…
 

Mais leur jugement sur les produits existants est sévère : 35 % se disent insatisfaits des solutions actuelles, et 25 % les jugent trop complexes ou inadaptées à leurs capacités d’épargne. Ils rejettent les modèles opaques, les frais cachés, l’absence de personnalisation. Et cherchent des alternatives simples, lisibles, pilotables depuis leur smartphone.
 

Entre défiance et pragmatisme L’immobilier reste une valeur refuge… mais 60 % des jeunes le jugent inaccessible. Les SCPI intéressent mais souffrent d’un déficit de notoriété. Les cryptomonnaies ? Perçues comme risquées ou floues. Résultat : la génération Z navigue entre prudence et quête de sens. Elle veut des supports qui allient performance, transparence et impact.
 

Le banquier traditionnel reste consulté, mais n’est plus seul en piste. Chez les jeunes, les proches sont désormais une source de conseil privilégiée (30 %, contre 28 % pour les banques). On échange sur les réseaux, on se forme en ligne, on teste des solutions hybrides. Ce n’est pas le refus de l’épargne traditionnelle : c’est une demande de réinvention.

 


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